cauchemars - 3
Enfin arrivés dans la cour, l'immeuble se dresse devant nous. Tant d'appartements sont concernés, nous en aurons pour des jours à tout régler. On entre dans le premier bâtiment. Notre travail est simple, faire que les enfants retournent où ils devaient être. Dans ces endroits où tout paraît propre beau, les gens ont de l'argent, sont bien élevés, gagnent bien leur vie et pourtant, pourtant quelque chose de terrible c'est développé. Certaines personnes ont trouvés comment faire revenir d'entre les morts les êtres chers. Mais ils faut les nourrir, et cacher leur odeur et parfois ils font des "bêtises". On intervient donc pour leur dire qu'ils sont morts et quand enfin ils s'en souviennent ils repartent.
Dans l'appartement, les parents n'ont pas d'autre choix que d'attendre, ils sont en colère mais on fait notre travail. L'enfant hurle, se débât puis s'envole au plafond avant de se désintégrer.
On manoeuvre de la même façon dans tout les appartements. La colère monte dans l'immeuble.
Après plusieurs jours, je rentre enfin chez moi. Mon fils n'est pas là, je sais que ce n'est pas normal. on me l'a enlever, les parents en colère l'ont tué. il gît au sol, l'oeil droit a disparut sous le feu d'une balle, une marre de sang a coagulée sur le parquet. Ils sont là, assis dans le noir. "on peut le faire revenir, qu'ils me disent, il suffit de le vouloir". J'ai envie d'y croire, mais je suis en rage, je me jète sur eux. Finalement ils le font revenir. Mon enfant se redresse, son oeil ne revient pas, il me sourit, borgne, sa bouche n'est pas droite, c'est horrible, je pleurs. "ça s'arrangera" me dit une voix. Je mais connais le prix. alors je luis dis qu'il peut partir en paix, il me regarde et commence de s'élever vers le plafond, je le retiens, je ne veux pas qu'il parte mais il le faut, je le serres fort, il est froid, il peut s'envoler.